Partager la publication "Courrier des lecteurs : Hitler était surveillé par le futur Pie XII qui connaissait son projet antichrétien"
Par P.G. (Hautes Alpes)
Il est bien connu que Staline est entré au séminaire de Tiflis en 1894, qu’il en a été expulsé en 1899 et exilé en Sibérie, d’où il s’est évadé en 1902 pour se joindre à Lénine.
Pour ce qui est de Staline qui a quitté le séminaire après avoir abattu son supérieur par un coup de pistolet : voici comment je l’ai appris. J’étais alors au grand séminaire de Chambéry, pendant l’année 1943-44, ma dernière année de théologie. Un père franciscain passa au séminaire. Il était mandé par le Pape Pie XII. Il nous donna une conférence sur divers sujets d’actualité.
Ce père franciscain nous a aussi raconté ceci : le téléphoniste personnel de Hitler était un Jésuite au courant de tout de que faisait et disait Hitler. Il communiquait à Pie XII, par la valise diplomatique – et autres moyens – tout ce qui pouvait intéresser le Pape. Lorsque Rudolph Hess est descendu en Italie pour visiter Mussolini, en mai 1941, il visita aussi le Pape Pie XII, qui le reçut sur son trône pontifical selon le cérémonial officiel. Hess était à ses pieds, à genoux, selon le rituel en usage alors, ainsi que les 3 ou 4 S.S. qui l’accompagnaient. Et Pie XII parla à Hess en ces termes : « Vous êtes chrétien et vous vous êtes mis au service d’un homme qui a vendu son âme au Diable ». Et le Pape lui montra alors trois documents signés de Hitler : un pacte d’association à Satan où il lui vendait son âme en échange du succès de ses entreprises pour le gouvernement de l’Allemagne et de toute la terre ; un ordre de persécution de l’Eglise de Pologne ; une lettre blasphématoire d’insultes à l’égard de la Sainte Eucharistie. En entendant le Pape et à la vue de ces documents convaincants, Hess tomba évanoui, et fut emporté dans sa voiture par les S.S. qui l’accompagnaient. En revenant en Allemagne il prit son avion personnel et s’exila en Angleterre, où Churchill le reçut et, comme il se méfiait de lui, le garda en prison, où il mourut.
Le Cardinal Paccelli, avant d’être Pape, avait été nonce à Munich. Il était au courant de tout ce qui se tramait alors en Allemagne et il communiqua toutes les informations utiles et nécessaire pour conseiller Pie XI dans son Encyclique « Mit brennender Sorge », dans laquelle le national-socialisme est condamné vigoureusement. Cette encyclique, rédigée en allemand, fut envoyée en secret à tous les Evêques d’Allemagne avec mission de la faire lire du haut de la chaire, dans toutes les églises, le même dimanche. Cet ordre ne fut pas exécuté ponctuellement car un certain nombre d’ecclésiastiques étaient séduits par le national-socialisme et n’en voyaient pas la perversité diabolique, et l’Encyclique n’eut pas le résultat que Pie XII espérait.
Voilà ce dont je me souviens très bien de cette conférence qui nous fut faite au séminaire par ce religieux franciscain venant de Rome, de passage à Chambéry. Pour ma part je suis tout à fait persuadé que ceux qui ont obtenu le pouvoir sur les nations ont fait des pactes diaboliques, comme ce fut le cas bien connu de la grande Elisabeth d’Angleterre qui vendit son âme au diable avec promesse de régner 40 ans ; elle régna même un peu plus, responsable des désastres que connut l’Eglise d’Angleterre à cette époque. C’est la parole de l’Evangile, où Satan montre au Christ les royaumes de ce monde en lui proposant de les lui livrer sous condition de recevoir une adoration de lui. « Tous ces royaumes m’appartiennent et je les donne à qui je veux ». (Luc 4/7 et parall.) En fait, ils ne lui appartiennent pas ; il les a volés, par la séduction qu’il exerce sur la créature humaine depuis le péché originel.