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Par Sanchez, Francis

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Recension de la partie scientifique de l’ouvrage : Dieu – la science – les preuves1

Résumé: Prétendre « prouver » Dieu par la science allait inévitablement amener les deux auteurs de l’ouvrage à rencontrer les pièges liés à la nature largement théorique de la science moderne, ou du moins de certains « modèles » mathématiques d’une grande complexité, comme dans le cas du Big Bang. Cette complexité donne une grande souplesse pour pouvoir arranger les résultats en modifiant les paramètres ou les formules. Malgré tout, il existe des observations si dérangeantes qu’il est impossible de les intégrer. Au lieu d’écarter le modèle, ce sont elles qui sont alors écartées des publications. Dans ces conditions, sommes-nous toujours dans la science ? Et que vaut le prétendu consensus entre savants ?

Dans la première partie, nos deux auteurs, qui veulent démontrer par la physique la nécessité d’un Créateur et d’un début à l’Univers, prétendent s’appuyer sur un théorème mathématique incompréhensible, celui de Guth, Borde et Vilenkin (p. 206). C’est un procédé – hélas répandu ! – pour imposer un point de vue : se référer à l’autorité mathématique, qui a le défaut d’être invérifiable par tout un chacun. Ainsi, un théorème du célèbre logicien John von Neuman, prétendant démontrer la complétude de l’interprétation quantique de Niels Bohr, fut professé pendant des décennies, avant que David Bohm ne le réfutât.

Autre argument invoqué, dans un futur lointain cette fois : la prétendue mort thermique de l’Univers. Autrement dit, on s’oppose d’entrée au Principe cosmologique parfait de Fred Hoyle, pour qui une régénération spontanée de neutrons doit compenser la fuite des galaxies au-delà de l’horizon invariant de l’Univers visible.

Or des bébé-galaxies, sous forme de quasars présentant des décalages spectraux différents de leur environnement, ont été effectivement observées par Halton Arp (arXiv.astro-ph/981244).

Ils apparaissent donc dans le champ proche, alors que les officiels les attendent dans le champ lointain. Le télescope spatial James Webb devrait bientôt trancher ce point (et quelques autres).

L’ouvrage est muet sur ces observations de Halton Arp, le successeur de Hubble au mont Wilson, et qui continua ensuite ses observations pendant 29 ans au Mont Palomar. Il est l’auteur d’un important catalogue de galaxies particulières. On ne peut guère le soupçonner de malversation, pourtant il a été remercié de l’observatoire américain, en 1983, pour cause « d’observations dérangeantes ». On touche ici le fond de la déviation du Système scientifique, et Arp a vivement protesté. On lira en Annexe son témoignage sur la chute actuelle de ce système.

L’ouvrage adopte donc d’entrée le modèle du Big Bang, prétendant qu’il n’existe aujourd’hui « aucune autre théorie scientifique cohérente avec l’ensemble des observations » (p. 70) ; et pour cause : les observations gênantes ont été censurées.

Dans le chapitre 5, « Une brève histoire du Big Bang », on laisse croire (p. 80) qu’Eddington2 avait fini par accepter le Big Bang, le donnant comme «la première cosmologie sérieuse de l’expansion de l’Univers ». Même si Eddington a pu considérer la théorie de Lemaître comme un travail sérieux, ce qu’elle est, il restera un opposant farouche au Big Bang, comme le confirme une citation d’Eddington, cette fois référencée (p. 82). D’ailleurs la prédiction par Eddington de la masse atomique de l’Univers observable se révélera correcte, donc invariable, tandis qu’elle est variable dans le modèle officiel.

Page 87, c’est au tour de Hoyle, le principal détracteur (car défenseur d’un modèle stationnaire de l’univers), à figurer parmi les convertis au Big Bang Initial, simplement parce qu’il serait devenu déiste à la fin de sa vie ! Page 88, le modèle classique du Big Bang est présenté comme étant « d’une grande solidité », sans tenir compte des nombreuses critiques expliquant comment ce modèle a dû être rafistolé, et qu’il est devenu très fragile3. On lira plus loin une Lettre ouverte, adressée à la communauté scientifique, Lettre condamnant le Big Bang, publiée par le New Scientist en 2004. Les 34 signataires ont été rejoints par 200 autres en 2005 et sont aujourd’hui 500. Dans le petit monde de l’astrophysique, ces chiffres sont considérables.

Les deux auteurs ne précisent pas que le modèle initial du Big Bang a été rafistolé en y introduisant l’inflation : un premier étage d’expansion ultra-rapide, au tout début. Cet ajout prétend résoudre le « problème de l’horizon » :l’homogénéité apparemment excessive du rayonnement de fond. Pour la justifier, il eut fallu que, lors des premiers instants du Big Bang, un signal super-célère (beaucoup plus rapide que la vitesse-lumière) parcourût l’Univers pour le thermaliser. Or, on considère cette vitesse c comme une limite insurpassable, tabou qui remonte à Einstein. Mais cela se révèle démenti à la fois par la « réduction instantanée du paquet d’onde quantique », et par les observations non-Doppler de Kotov-Lyuty. Donc ce soi-disant « problème de l’horizon » est un faux problème.

L’inflation prétend aussi résoudre une question vraiment cruciale : pourquoi l’Univers apparaît-il comme « critique » ? C’est-à-dire, pourquoi son rayon d’horizon est-il relié à sa masse par la relation la plus simple qui soit R = 2GM/c², exprimant que sa vitesse de libération non-relativiste est c, relation qui s’identifie avec la définition relativiste de Schwarschild du rayon d’horizon d’un trou-noir.

Dans le modèle initial (sans inflation) du Big Bang, cela impliquait un réglage ultra-précis des conditions initiales, car toute déviation s’amplifie dans la soi-disant « expansion de l’Univers ». C’est pourtant cet argument d’un réglage fin initial qui est invoqué comme majeur dans l’ouvrage recensé. Or, pour les officiels, l’inflation est indispensable pour expliquer que la courbure de l’Univers, alors démesurément gonflé par l’inflation, soit devenue, en un temps très bref, pratiquement nulle. On comprend ainsi que nos auteurs ne considèrent que le modèle initial du Big Bang, d’autant plus que l’inflation a divisé la communauté scientifique après que l’un de ses promoteurs, Paul Steinhardt, l’eut officiellement rejetée. Les auteurs invoquent au contraire un consensus parfait : « Mais aujourd’hui, cette théorie du Big Bang est unanimement acceptée » (p. 86).

Notons que l’inflation favorise la thèse du Multivers, comprenant une infinité d’univers avec des constantes physiques différentes, si bien que toutes les combinaisons deviennent possibles, y compris, par hasard, celle permettant une Vie intelligente. Les auteurs écartent à bon droit cette voie de garage anti-scientifique, puisque non-observable.

Ils prétendent dans le chapitre 7, « Tentatives d’alternative au Big Bang », page 164, que la cosmologie permanente de Hoyle est tombée dans l’oubli. Ils négligent de préciser que cette théorie – la principale concurrente du modèle officiel – est, contrairement à ce dernier, éminemment réfutable (caractère nécessaire de toute théorie scientifique), ce à quoi se sont employés des détracteurs zélés. On ne mentionne donc pas les débats violents sur ce sujet4 et on ne cite que trop rapidement, page 163, l’initiative de Jean-Claude Pecker qui a réuni en 2004, dans une Lettre ouverte, 34 scientifiques importants s’opposant au dogmatisme inconditionnel en faveur du Big Bang.

Les auteurs ne signalent pas non plus une observation décisive, qui a plongé la communauté dans la plus grande stupeur et consternation : l’accélération de la récession galactique.

Il fallut d’urgence rajouter, à côté de la mystérieuse « matière noire », une « énergie sombre » répulsive encore plus énigmatique. Aucune mention de notre article « Back to Cosmos » qui, à partir de l’énergie gravitationnelle de l’Univers, quantité bannie du traitement officiel par la Relativité générale, explique directement le facteur 3/10, confirmant de plus l’existence de la masse noire5.

L’ouvrage oublie de rappeler que les trois observations discordantes mentionnées ci-dessus – l’homogénéité, la criticité et l’accélération – sont trois prédictions de la Cosmologie Permanente, donc autant de simplicités qui apparaissent comme des problèmes pour la théorie officielle. Cela est en totale contradiction avec nos deux auteurs, affirmant que le Big Bang serait la seule théorie « simple, vérifiée et documentée » (p.168). En fait, c’est le contraire : la cosmologie officielle s’appuie sur six paramètres « libres », tandis que la Cosmologie permanente ne s’appuie que sur un seul paramètre, qui n’est même pas « libre » puisqu’un calcul élémentaire le relie à trois constantes fondamentales, ce qui est vérifiable par tout un chacun6.

Là encore, le nouveau télescope spatial lancé à Noël 2021 devrait trancher la question, en montrant que la loi de récession est exponentielle, c’est-à-dire la loi la plus simple, et donc que la Relativité ne s’applique pas au niveau cosmique où l’on retrouve l’Espace absolu de Newton.

L’ouvrage oublie de rappeler que l’on a pu mesurer la vitesse absolue de notre Amas Local de galaxies, 630 km/seconde par rapport au fond de rayonnement thermique, qui est donc ce référentiel absolu que Poincaré avait soupçonné, alors qu’Einstein l’avait dénié (en fait, Hilbert est suspecté d’avoir rédigé lui-même l’article fondateur sur la Relativité).

L’ouvrage ne rappelle pas que la Cosmologie permanente introduit naturellement un fond de rayonnement thermique, de façon beaucoup plus plausible que l’explosion du Big Bang. Une explosion étant contradictoire avec un équilibre thermique, il est donc anormal qu’on l’ait présentée comme une preuve du Big Bang, alors que c’en est une réfutation. D’ailleurs, l’une des trois conditions de Sakharov pour l’élimination de l’antimatière est que l’on sorte de l’équilibre thermique. L’expédient officiel pour rafistoler le Big Bang en corrigeant les deux premières objections ci-dessus, la théorie de l’inflation cosmique, n’est présentée page 165 que comme une quelconque théorie « alternative » parmi 50 autres. 

Le chapitre 8 « Le principe anthropique ou les fabuleux réglages de l’Univers » est basé sur le scénario du Big Bang : il n’a donc aucune valeur. Particulièrement ridicule est l’affirmation, page 176, que si à la place de 6,67430 la valeur de 1011G, en unités SI, était égale à 6,67431 ou à 6,67429, toute vie serait impossible dans l’Univers. En effet la valeur officielle de G a été obtenue en moyennant des mesures discordantes, ce qui est anti-scientifique. En outre, la période non-Doppler des quasars montre que la valeur de 1011G est plutôt 6,67545, conforme aux mesures du BIPM7. De plus, ce site montre qu’il existe de véritables relations anthropiques liées au rayon critique invariant de l’Univers et du Cosmos extérieur, dont l’émanation est précisément le fond thermique. Selon ce principe « solo-anthropique » nous serions seuls dans l’Univers, expliquant enfin le paradoxe de Fermi se demandant à propos des extra-terrestres : « Mais où sont-ils ? ». Cette importante question de la possibilité d’une vie extra-terrestre est totalement absente de l’ouvrage recensé.

D’ailleurs, de l’avis même de Brandon Carter, son principe « anthropique » n’a rien de spécifiquement humain, ne se réfèrant qu’à la possibilité de la Vie. Par contraste, nous avons découvert un véritable accord anthropique : le temps défini par les trois constantes fondamentales principales de la physique, s’identifie à la fois avec le temps de persistance rétinienne de l’œil humain, la période du secteur électrique à 50 Hz et, plus précisément, avec la deuxième sous-octave du La bémol de la gamme musicale, avec La = 443 Hertz.

Cela clot la partie cosmologique de l’ouvrage, qui est en fait anti-scientifique, et porte préjudice à son noble dessein. Les auteurs se font ainsi complices d’un Système scientifique corrompu, qui protège son dogme par des expertises anonymes et censure tout calcul ou observation non conformes. Particulièrement maladroit est d’avoir présenté le chapitre anthropique avant le chapitre suivant, sur la Biologie. La procédure normale est la suivante, qui est la nôtre : puisqu’on repère des corrélations entre paramètres physiques, il faut préciser quels sont les paramètres biologiques caractérisant la Vie et l’Humain. C’est ainsi que nous avons découvert l’Axe cosmo-anthropique, où les caractéristiques de la Terre s’insèrent avec précision dans les corrélations. C’est donc un argument très fort en faveur de l’unicité de la vie terrestre, en contradiction avec la thèse standard en astrophysique, voulant que la Vie soit présente partout dans l’Univers, sujet étrangement évité dans l’ouvrage recensé.

L’intéressant chapitre 11, « Biologie : le saut vertigineux de l’inerte au vivant », est bref, polarisé sur les calculs de probabilité pour que des constituants vitaux apparaissent par hasard. On tombe sur des probabilités tellement faibles que, même en considérant un nombre énorme d’exoplanètes potentielles, la probabilité reste pratiquement nulle : le hasard est donc exclu dans l’apparition de la Vie. Une observation est particulièrement troublante : les cercles vicieux, tel que « Ces 3 structures fondamentales de la vie (ADN, ARN, et ribosomes) n’existent que dans une cellule et ne sont fabriquées que dans la cellule, lorsqu’elle fait un double d’elle-même. La cellule ne peut donc subsister sans l’ADN qui, lui-même ne peut vivre indépendamment de la cellule. La science n’a actuellement pas d’explication à ce cercle vicieux » (p. 226-227).

Or c’est exactement le cas du neutron dans le noyau, car s’il sort de ce dernier, il se désintègre en 15 minutes.

Mais les auteurs ne vont pas plus loin. Il fallait compléter par l’alternative : soit la Vie n’est apparue que sur Terre, donc nous sommes seuls dans l’Univers ; soit elle est apparue d’abord ailleurs, puis serait venue ensuite sur Terre grâce à des météorites. C’est cette alternative que notre Axe cosmo-anthropique permet de trancher.

Le chapitre 12 « Ce qu’en disent les grands savants eux-mêmes : 100 citations essentielles » est présenté comme une novation. Mais, comme ces savants ont participé à la grande manipulation qu’est la cosmologie officielle, ils ont perdu toute crédibilité. Nos auteurs Bolloré et Bonnassies devraient préparer une nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée, car leur intention première a été louable, mais n’avait nul besoin d’arguments fallacieux invérifiables alors que tant d’arguments montrant la place centrale de l’homme dans l’univers sont vérifiables par tout un chacun8.


Annexe9 : L’alerte lancée par Halton Arp

Voici le cas d’un alerteur qui appartient au Système scientifique et qui, pourtant, le dénonce de l’intérieur. Halton Arp est diplômé de Harvard (1949), puis Caltech (1953). C’est un ancien assistant d’Edwin Hubble. Il a travaillé comme astronome aux monts Wilson et Palomar pendant 29 ans, avant de rejoindre l’Institut d’Astrophysique Max Planck à Munich.

Ses observations des galaxies et quasars sont célèbres. Il est l’auteur d’un Atlas des Galaxies Singulières (1963), de Quasars, Redshifts and Controversies (1987). Il fut président de la Société Astronomique du Pacifique entre 1980 et 1983.

Mais ses observations furent considérées comme « trop dérangeantes » pour le modèle standard, et on lui coupa tous crédits et moyens d’observation aux États-Unis… Un bel exemple de fourvoiement de la science américaine qui s’était déjà illustrée lors de l’exil de Bohm (le pourfendeur de l’orthodoxie copenhaguienne10, réfutateur du faux théorème de von Neuman qui osait prétendre démontrer la complétude de la théorie quantique). Bien sûr, Einstein, Broglie et compagnie, n’y avaient vu que du feu… Voici donc ce qu’écrit Halton Arp dans la préface de son livre Seeing Red. Redshifts, Cosmology and Academic Science(CA Montréal, Éd. Apeiron, 1998):

« Je crois que les preuves observationnelles sont devenues écrasantes, et qu’en réalité le Big Bang a été renversé. Il est maintenant nécessaire de faire connaître les nouvelles observations, les connexions entre les objets astronomiques et les nouvelles idées sur le fonctionnement de l’univers – tout cela étant une obligation primaire pour la science académique, qui a généralement essayé de supprimer ou d’ignorer ces informations dissidentes. Le présent ouvrage ne manquera pas d’indigner de nombreux scientifiques universitaires. Beaucoup de mes amis professionnels en seront très affectés. Pourquoi alors l’écrire ? Tout d’abord, chacun doit dire la vérité telle qu’il la voit, surtout lorsqu’il s’agit de choses importantes. Le fait que la majorité des professionnels ne tolèrent même pas les opinions discordantes rend le changement nécessaire. Mes amis qui se battent eux aussi pour remettre le courant principal de l’astronomie sur les rails, estiment, pour la plupart, que la présentation de preuves et la défense de nouvelles théories suffiront à provoquer le changement, et qu’il est inconvenant de critiquer une entreprise à laquelle ils appartiennent et qu’ils apprécient beaucoup. Je ne suis pas d’accord, car je pense que si nous ne comprenons pas pourquoi la science ne parvient pas à s’autocorriger, il ne sera pas possible de la redresser.

Voilà donc la crise que traversent les membres raisonnables de la profession. Avec autant de théories alternatives et contradictoires, dont beaucoup ne correspondent pas aux faits, l’abandon de la théorie acceptée est un pas effrayant vers le chaos. À ce stade, je crois que nous devons chercher le salut auprès des non-spécialistes, des amateurs et des penseurs interdisciplinaires – ceux qui forment des jugements sur l’orientation générale des faits probants, ceux qui sont sceptiques à l’égard de toute explication, en particulier les explications officielles, et surtout qui sont tolérants envers les théories des autres.

Le seul espoir que je vois est que les professionnels les plus éthiques et les non professionnels les plus attentifs et ouverts d’esprit, combinent leurs efforts pour former une science plus démocratique avec un meilleur jugement, et transformer lentement ces questions en une activité éclairée et plus utile à la société. C’est la raison profonde pour laquelle j’ai écrit ce livre et, même si cela provoque de la détresse chez certains, je crois qu’un débat douloureusement honnête est le seul exercice capable de provoquer un changement significatif11. » 


1 Michel-Yves BOLLORÉ & Olivier BONNASSIES, Dieu, la science, les preuves, L’aube d’une révolution,Paris, Éd. Guy Trédaniel, 2021, p. 53-303.

2 Sir Arthur Eddington (1882-1944), astrophysicien britannique prodigieusement fécond, à la fois observateur et théoricien. C’est lui qui, le 29 mai 1919 à São-Tomé-et-Principe, tira les clichés de l’éclipse totale de soleil qui ont longtemps été donnés pour preuve de la Relativité d’Einstein.

3 J.-M. BONNET-BIDAUD, F.-X. DÉSERT, D. LEGLU & G. REINICH, Le Big bang n’est pas une théorie comme les autres, Paris, Éd. La Ville brûle, 2009. J.-M. BONNET-BIDAUD, R. BRANDENBERGER, T. BUCHER, L. CELNIKIER, S. FAY S., Th. LEPELTIER & J. NARLIKAR, Un autre cosmos ?, Paris, Vuibert, 2012. Th. LEPELTIER,La Face cachée de l’Univers. Une autre histoire de lacosmologie, Paris, Sciences Humaines, 2014. J.-M. BONNET-BIDAUD & Th. LEPELTIER. Le Big bang, Histoire critique d’une idée,, Paris, Gallimard, 2021.

4 Cf. Helge S. KRAGH, Cosmology and Controversy, É.-U., Princeton univ. Press, 1999.

5 F. M. SANCHEZ et al., « Back to Cosmos », Progress in Physics (2019). L’énergie potentielle gravitationnelle d’une boule de masse M est – (3/5) GM²/R, donc avec le rayon critique R = 2GM/c², elle s’écrit – (3/10) Mc², exactement l’opposé de l’énergie cinétique non relativiste des galaxies.

6 F. SANCHEZ, « La science officielle à l’épreuve du nouveau télescope spatial », Le Cep, n°97, décembre 2021, p. 20, note 7.

7 Voir http://holophysique.free.fr

8 Ndlr. Se reporter à la conférence donnée par l’auteur au dernier colloque du CEP à Orsay les 3 & 4 oct. 2021 : « L’humain et la terre au centre numérique du Cosmos » ; vidéo à voir sur le site https://le-cep.org ;(https://youtube.com/watch?v=cbqkCW7bfvc ).

9 Voir http://137.03599.com , Doc 2, 3 avril 2001.

10 Allusion à l’École de Copenhague, courant de pensée chez les physiciens, avec en particulier Niels Bohr (qui dirigeait l’Institut de Physique de Copenhague), Heisenberg et Max Born. Ils ont imposé une interprétation probabiliste de la Mécanique quantique, avec en particulier le fameux mais contestable principe d’incertitude d’Heisenberg.

11 Le texte original en anglais est donné dans la source citée.

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