Courrier des lecteurs

Par le P. G. (Hautes-Alpes)

En ce qui concerne Einstein, vous vous êtes limité à sa « religion » -qui n’en était pas une. Car Einstein est le fils spirituel de la philosophie allemande inaugurée par Emmanuel Kant, et précisée par Fichte et ensuite Hegel, Feuerbach, jusqu’aux théologiens allemands du début du 20^ème siècle. Tout vient de la philosophie critique de Kant, par laquelle un raisonnement frauduleux a détruit la foi que les savants antérieurs avaient eue dans la Logique du Verbe créateur. Einstein ne nie pas qu’il ait été abreuvé à cette philosophie, et sa négation d’un Dieu personnel est dans la ligne directe de la philosophie de Fichte, notamment celle de son livre « La critique de toute révélation ».

Cette philosophie critique aboutit à l’élaboration de la théorie de la Relativité, qui est, dans le domaine des Sciences dites « exactes », l’équivalent de la théorie de l’évolution dans le domaine des sciences naturelles.

(…) La Transformation de Lorentz cherche à justifier par un calcul algébrique le « résultat négatif de l’expérience de Michelson ». Lorentz, était un excellent physicien, à qui l’on doit des découvertes qui se sont toujours justifiées (dans le domaine de l’électricité corpusculaire). Einstein avait une très grande admiration pour Lorentz , son aîné de 24 ans. Il accorda une foi totale à l’hypothèse que Lorentz posa pour « expliquer » le résultat négatif de Michelson : l’idée de la « contraction ». Et toute la théorie de la Relativité est partie de là. J’ai été en correspondance avec l’un des relativistes les plus acharnés de notre temps, qui pour mieux me convaincre, m’a envoyé des documents photocopiés sur la « Théorie de la relativité appliquée à l’électromagnétisme » (ouvrage d’Einstein). Cet ouvrage est pratiquement incompréhensible, mais il a l’avantage de montrer qu’Einstein accorde de fait une « foi » absolue dans les « formules relativistes » de Lorentz.

Ce sont toujours les mêmes, qui sont appliquées aujourd’hui -aveuglement- dans tous les domaines ou interviennent les grandes vitesses des particules, vitesses que l’on obtient dans les « cyclotrons » auxquels on donne des dimensions gigantesques. De fait les particules commencent à troubler sérieusement les physiciens car leur vitesse arrive à dépasser celle de la lumière, et désobéissent au « théorème » d’Einstein, « la vitesse de la lumière est une vitesse limitée ». De même, en Astronomie, selon des observations indiscutables, on a trouvé des émissions de particules qui dépassent jusqu’à 25 fois celle de la lumière (sources superluminiques). Un de mes amis, très admiratif d’Einstein, dont le portrait en grandeur naturelle illustre son appartement, vint un jour vers moi avec un air consterné : « Est-il vrai, monsieur, que certaines particules vont plus vite que la lumière ? » Et comme je ne pouvais le nier, cet homme en fut psychologiquement commotionné. C’est dire que la « foi » au « dogme » de la Relativité ne procède plus d’un raisonnement logique, mais d’une véritable superstition.