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Par Dr Louis Murat
REGARD SUR LA CRÉATION
«Car, depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu quand on Le considère dans ses ouvrages »
(Rm1, 20).
Les nids des oiseaux1
Résumé : Le nid abrite la ponte, la couvée et les premiers jours des oisillons. Le couple le construit en une quinzaine de jours ou, parfois, répare le nid de l’année précédente. Or chaque espèce construit son nid à sa manière, selon un plan immuable, s’adaptant seulement aux matériaux trouvés dans le voisinage. Il y a ainsi des « tisserands », des « maçons », des « charpentiers », construisant d’instinct même sans avoir jamais vu opérer leurs congénères. Parfois, le mâle et la femelle s’entr’aident, ainsi les Loriots pour tendre les filaments formant la trame du nid. Il arrive même qu’une fausse ouverture, bien visible, serve à induire en ereur les prédateurs. Quelle admirable diversité dans les œuvres du Créateur !
« Une collection de nids est comme une bibliothèque de bons livres, a écrit Charles Lévêque : on y lit couramment le nom, on y découvre l’action d’une providence adorable.2 »
À la saison des nids, parmi les oiseaux, « ceux-ci, dit Chateaubriand, portent de longues pailles dans le trou d’un vieux mur ; d’autres dérobent un crin à une cavale ou le brin de laine que la brebis a laissé suspendu à la ronce. Il y a des bûcherons qui croisent des branches à la cime d’un arbre ; il y a des filandières qui recueillent la soie sur un chardon. Mille palais s’élèvent…Nous nous rappelons avoir trouvé une fois un de ces nids dans un rosier; il ressemblait à une coque de nacre contenant quatre perles bleues: une rose pendait au-dessus, toute humide ; le bouvreuil mâle se tenait immobile sur un arbuste voisin, comme une fleur de pourpre et d’azur.
Ces objets étaient répétés dans l’eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer qui servait de fond à la scène, et derrière lequel on voyait se lever l’aurore. Dieu nous donna dans ce petit tableau une idée des grâces dont il a paré la nature3. »
Ainsi par une toute-puissante impulsion instinctive, à l’époque qui précède la ponte, les oiseaux préparent à leurs œufs et à leurs petits, un coussin moelleux et chaud dans un petit panier, abri confortable soigneusement garni de laine, de crins, de plumes fines, de duvet cotonneux, de fibres végétales.
Comment savent-ils qu’ils doivent chauffer, en se couchant sur elles, ces mystérieuses petites boules blanches pondues et, bien loin de les livrer à leur sort ou de les abandonner, ne pas les quitter un instant, soit que le mâle remplace par intermittence la femelle ou bien qu’il lui porte à manger ? Et pourtant il n’y a aucune hésitation sur ce point, même lorsqu’il s’agit d’un couple jeune qui n’a encore jamais vu d’autre nid.
Comment ces animaux savent-ils que les bestioles menues et plutôt repoussantes qui viennent de sortir de l’œuf et peuvent à peine remuer, doivent être nourries par eux avec régularité, par exemple chez les pigeons à l’aide en premier lieu d’une simple sécrétion du jabot, puis de graines fines, enfin d’aliments ordinaires.
«L’impulsion intérieure qui détermine les oiseaux à se tenir pendant des semaines presque immobiles sur leurs œufs, qui leurfait construire d’avance et avec tant d’art une demeure pour y abriter leurs petits, qui les pousse à veiller au bien-être de leur jeune famille…, ces facultés, ces phénomènes exciteront toujours dans notre esprit autant d’étonnement que d’admiration.4» Si les insectes sont ouvriers de naissance, « l’oiseau, comme l’a dit Michelet, ne l’est que pour un temps, par l’inspiration de l’amour5 ».
Les travaux spéciaux à chaque espèce d’oiseau sont, comme tous les actes instinctifs, d’une fixité remarquable. Inchangées restent toujours les diverses formes des nids.
Aujourd’hui comme il y a mille ans l’Hirondelle de cheminée et l’Hirondelle de fenêtre, quoique nidifiant sans cesse côte à côte, gardent toujours traditionnellement et obstinément, suivant leur espèce, comme forme de nid, l’une la coupe, l’autre la sphère creuse percée d’un trou. L’édifice de la voisine, l’exemple d’autrui ne changent rien à la conception architecturale héritée par chacune d’elles.

Fig. 1. Hirondelle de cheminée.

Fig. 2. Hirondelle de fenêtre.
Quant aux matériaux employés par les deux espèces d’hirondelles, ils sont identiques. C’est un mortier fait de terre fine, détrempée, puis gâchée avec de la salive pour lui donner la plasticité et l’adhérence convenables.
Chaque couple, par un travail incessant qui dure une quinzaine de jours, en de bruyantes et joyeuses allées et venues, apporte ce mortier parcelle par parcelle, et l’applique contre un mur ou une corniche, en se servant du bec comme d’une truelle.
Des brins de paille sont ingénieusement mélangés à ce mortier pour accroître sa résistance. C’est le procédé du ciment armé. Le nid, un peu rugueux à l’extérieur, a sa paroi interne parfaitement polie et très lisse. Celle-ci est recouverte de quelques menus débris végétaux, de crins, de plumes fines. C’est là que sont pondus quatre à cinq œufs blancs tachetés de brun, à l’éclosion desquels recommence le va-et-vient continuel du père et de la mère apportant chaque fois avec amour quelque mouche ou vermisseau aux petits becs jaunes largement ouverts des oisillons qui ne cessent de réclamer leur pâture. À chaque printemps, au retour de la migration, des réparations sont faites aux anciens nids.
On sait que les nids des hirondelles Salanganes, formés d’algues marines et d’herbes diverses régurgitées et agglomérées avec de la salive, sont comestibles et très appréciés des gourmets chinois.
Si l’instinct de nidification montre, pour chaque espèce d’oiseau, des types architecturaux fixes, néanmoins l’intelligence de l’animal, pour petite qu’elle soit, peut, sous l’influence de circonstances extérieures, déterminer dans quelques cas de petites modifications de détail dans le plan ordinaire ou dans son exécution.
C’est ainsi que certaines espèces d’oiseaux savent ajouter, dans les pays où les chevaux sont nouvellement introduits, des crins à leurs autres matériaux pour la confection des nids. Le fait s’est produit pour les cassiques d’Amérique.
C’est ainsi encore que l’on a observé parfois près des fabriques d’horlogerie, dans les environs de la Chaux-de-Fonds notamment, des nids où les minuscules ressorts de montre étaient utilisés au même titre que les brins d’herbe ou de laine traditionnels.
Il y a lieu de remarquer, à notre avis, que ces changements ne sauraient être invoqués contre la théorie de l’automatisme de l’instinct, car l’oiseau a plutôt en lui les types abstraits des matériaux utiles et ne distingue guère, en dehors de là, la nature précise des brindilles, par exemple, qu’il recueille.
Pallas a trouvé un nid de huppe au milieu de la cage thoracique d’un squelette humain gisant dans des steppes6. La huppe nidifie d’habitude dans les vieux troncs d’arbres.
Parmi les innombrables variétés de nids, décrivons les plus intéressantes et passons d’abord en revue les constructions les plus ingénieuses des oiseaux de nos contrées. Chaque espèce, avons-nous dit, a son art et ses procédés personnels.
Le pinson, le chardonneret et la fauvette, petits oiseaux parmi les plus communs de nos régions, et qui nidifient si volontiers autour de nos habitations, sur les arbres fruitiers ou d’ornement de nos jardins, confectionnent des nids qui sont de véritables chefs-d’œuvre, comme tressage, feutrage de la gracieuse corbeille, moelleusement doublée.
Des touffes de mousse sont fixées à la bifurcation d’un rameau par la femelle du Pinson. Celle-ci façonne et carde à mesure avec ses pattes les couches successives de mousse. Elle y dispose, pour les fixer, des brins d’herbe, de menues radicelles, des toiles d’araignée que le mâle lui apporte. Elle se couche au milieu et tourne sur elle-même avec énergie, de façon à mouler et à arrondir la cavité, à façonner les rebords, etc.
Pour terminer le revêtement extérieur et dissimuler le nid, le pinson pique de-ci de-là des paillettes de lichen et de mousse blanche, des fils d’araignée, etc.
Quant à la garniture intérieure, elle est formée de plumes légères, fixées par leur extrémité dans la paroi, d’écorces filamenteuses, de membranes de feuilles sèches, de laine, de crins, de duvets végétaux : le tout convenablement disposé, entrecroisé et couché, de façon à obtenir un parfait moelleux. C’est une règle générale que les parois des nids soient constituées de trois couches : l’une, extérieure, grossière ; une autre, interne, moelleuse ; une troisième, moyenne, formée de matériaux intermédiaires. Le nid de pinson pèse 19 grammes, dont 2 grammes pour la couche externe, 12 grammes pour la couche moyenne et 5 grammes pour la couche interne. Le nid de chardonneret pèse 7 grammes au total.
La petite corbeille du Chardonneret est formée de radicelles, de mousse, de lichen, de toiles d’araignée et, comme revêtement intérieur, de crin, de duvet cotonneux et principalement d’aigrettes de chardon.

Fig. 3. Chardonneret.
L’élasticité des matières cotonneuses est contenue par les crins qui faufilent le tout. On a observé parfois l’oiseau tournant sur lui-même dans le nid qu’il confectionne et tandis qu’il dispose le fil à l’intérieur.
Il exécute ces mouvements avec vivacité, allongeant son bec à mesure qu’il s’écarte du fond, où ses pieds sont fixés et forment pivot. L’extérieur du nid est confectionné avec soin, granité et de teinte jaune-verdâtre, se confondant assez bien avec l’écorce des branches tutrices.
La Fauvette, le Serin, etc., confectionnent aussi de petits paniers, merveilles de grâce, assez semblables à ceux que nous venons de décrire. La Fauvette turdoïde ou Rousserolle, qui s’établit sur les rivières ou les étangs, nous montre un habile travail de vannier qu’elle dispose sur le pilotis de quelques roseaux rapprochés. Elle prend des feuilles sèches de plantes aquatiques, de graminées ou de roseaux, longues de 30 centimètres environ. Elle les mouille, les réunit, puis les fixe sur un crochet formé par une feuille et les roule plusieurs fois autour de la tige d’un roseau, puis autour de la tige d’un autre roseau voisin.
Elle recommence de même avec une nouvelle feuille rubanée et rapproche ainsi plusieurs roseaux qu’elle immobilise par ces solides attaches.
C’est là qu’est fixé le nid formé de feuilles diverses entrelacées avec des fibres d’ortie, de chanvre et des toiles d’araignée. Le nid est placé très haut au-dessus de la surface de l’eau, par une remarquable prévoyance.
Les naturalistes ont remarqué en effet que ces fauvettes établissent toujours leur nid au-dessus du niveau des plus fortes crues et qu’on ne voit jamais de vieux nids immergés.
La Mésange établit son nid dans le creux d’un arbre et le dissimule par un revêtement de lichen et de mousse dont la couleur se confond avec celle du tronc contigu. La mésange à longue queue construit un nid globuleux de la grosseur d’une orange et ne ménage dans cette gracieuse sphère qu’une toute petite fenêtre. La mère couve dans cette chaude cellule dix à douze œufs et parfois davantage.
La mésange Rémiz confectionne un nid profond ayant la forme d’une cornue de chimiste et qui présente à l’extrémité du col une ouverture dont le diamètre dépasse à peine celui du corps de la mésange. La Rémiz penduline, mésange européenne qui pond deux fois par an, en mai et en août, loge ses œufs blancs et roses dans une élégante bourse suspendue à l’extrémité d’une branche flexible et tissée avec les fibres et duvets végétaux les plus délicats : le coton qui s’envole des peupliers, le fin duvet des fleurs de saule, les aigrettes des pissenlits et des chardons. La mésange penduline est ainsi agréablement bercée par le vent au-dessus des eaux en un lieu inaccessible. Le nid porte d’autre part une ouverture latérale munie d’un auvent, sorte de volet que l’oiseau peut à son gré tenir ouvert ou fermé, et qui a fait classer ce nid par Lacépède parmi les constructions animales révélant des instincts supérieurs.
Les Loriots, oiseaux de la grosseur d’un merle, de belle couleur jaune, – d’où leur nom de « merles d’or », – avec les ailes et la queue noires, sont encore appelés oiseaux de Pentecôte à cause du court séjour d’été qu’ils font dans nos contrées avant de retourner en Afrique. Dans la bifurcation de branches horizontales, ces oiseaux suspendent leur demeure aérienne à l’aide d’un surjet exécuté souvent avec des fils de coton, des brins de chanvre, dérobés auprès d’une ferme voisine, ou de la laine, des fibres d’ortie, etc. Ces filaments qui doivent former la trame du nid, sorte de coupe ou de hamac profond, sont collés par de la salive aux branches, enroulés autour d’elles et ficelés à leur tour. Le mâle et la femelle travaillent de concert. C’est ainsi que, tandis que l’un des oiseaux tient une extrémité du fil dans son bec, l’autre dispose ce fil. Les matériaux les plus longs sont, de la sorte, entrelacés et agglutinés. Dans les interstices sont ensuite répartis des fragments d’écorce de bouleau, de petites feuilles sèches, des brins d’herbe, de la laine. La femelle termine alors seule le nid et le revêt à l’intérieur de plumes et de toiles d’araignée7.
Le Merle édifie son nid avec des herbes, des feuilles fines, des radicelles et des bûchettes mêlées de terre. La paroi extérieure est revêtue de mousse et de brindilles.
Un nid de Pie est assez compliqué et ne pèse souvent pas moins de trois ou quatre kilogrammes. Les petits sont protégés en tous sens par un véritable fagot de branchages entrelacés et la mère ne pénètre jusqu’à eux que par une ouverture latérale et couverte. Il y a parfois une fausse ouverture qui ne conduit que dans les épines.
On a remarqué que les pies, corbeaux, corneilles, freux, construisent dans certaines circonstances deux nids, l’un bien visible et édifié au grand jour et l’autre secret8. Certains naturalistes y voient une ruse de l’oiseau, le premier nid n’étant destiné à rien contenir; mais nous nous demandons si le deuxième nid n’est pas construit uniquement parce que le premier, mal situé, a été découvert ou a été reconnu trop exposé à la vue des ennemis de l’oiseau. Ce dernier préfère alors l’abandonner et construit, avec grande prudence, un nouveau nid.

Fig. 4. Pie.
L’ornithologiste Lescuyer, de Saint-Dizier, a donné une description très précise de certains nids. Dans un nid de Buse, il a compté une première barrière de 42 grosses baguettes en chêne, à l’intérieur desquelles l’oiseau a disposé des branches plus petites entremêlées avec les premières et fixées solidement grâce à leurs crochets et à leur flexibilité ; au total, il a trouvé 197 brindilles de chêne, de hêtre, 82 de bouleau et 12 de charme et de tremble, choisies par l’oiseau sur les arbres voisins et portées à sa construction.
Des branches de hêtre et de bouleau particulièrement souples encerclent le nid et forment ses rebords. Le fond du nid est recouvert de couches de terre durcie, de terre fine, de feuilles et d’écorces, pour donner du poids à la bâtisse, arrêter la déperdition de chaleur et prévenir le refroidissement des œufs. L’intérieur est enfin revêtu de très fines brindilles de bouleau, de radicelles, de lichen, de feuilles et de fleurs de hêtre. (Lescuyer)
Le même observateur a étudié le nid de la pie-grièche. Il a trouvé dans ce nid tissé d’herbes : pour les parois, 125 gros brins d’herbe et 84 brins plus petits servant à tenir la mousse, au total 209 brins; et pour la garniture intérieure, 155 brins d’herbe très fins ; en plus 5 grammes de débris et poussières9.
Le Pivert est un vrai charpentier. De son bec puissant, il sonde ou perce les vieux arbres, faisant retentir des journées entières de ses coups redoublés les bois qu’il fréquente. Il donne ainsi la chasse à une foule d’insectes et de larves dont il débarrasse les troncs d’arbres. Il tourne avec agilité pour surprendre ses proies qui fuient. Dans quelques cas, il excave et sculpte le tronc d’un trou profond, comme à l’emporte-pièce, et qui se termine par une cavité plus large, où il établit son nid.
La Grive est cartonnière. Couvert de mousse au dehors, son nid est facilement dissimulé parmi les pampres des vignes. Formé d’une pâte résistante, il est à l’intérieur d’un luisant et d’un poli qui rappelle l’émail. Le Martin-Pêcheur, l’alcyon des anciens, est fouisseur. En un point escarpé ou au moins surélevé du rivage, à l’abri de l’eau, il creuse une galerie qui se termine par une chambre où il dépose ses œufs sur un lit d’arêtes de poissons. Les Pétrels et les Macareux nichent également dans des trous qu’ils creusent. On voit le mâle de macareux, placé sur le dos, forer une excavation profonde, son large bec lui servant de pioche et ses pattes palmées de pelles. L’Hirondelle de rivage creuse de même, malgré sa petite taille, de véritables tunnels dans le sol du littoral. Certains de ces boyaux, souvent tortueux, ont plus de deux mètres de long.
Divers oiseaux aquatiques construisent des nids flottants. Les eiders, les oies, les canards et les cygnes sauvages, les poules d’eau, les foulques, etc., pondent sur des radeaux formés de joncs desséchés. Le Grèbe castagneux confectionne aussi un véritable radeau avec des grosses tiges d’herbes aquatiques entrelacées. Par suite de l’air retenu dans les cellules de ces plantes et des gaz que la putréfaction y développe, ce nid surnage et flotte à la surface des étangs ou marais. Le fond du nid est humide et néanmoins les œufs arrivent à éclosion. La mère d’ailleurs les recouvre d’herbes mouillées, pour les dissimuler lorsqu’elle quitte le nid. Si l’oiseau est troublé, il se sert, disent certains observateurs, d’une de ses pattes comme rame, et peut ainsi déplacer son nid à travers les roseaux10.
1 Repris dans Les merveilles du monde animal, Paris, Pierre Téqui, 1914, p. 251-266.
2 Ch. LÉVÊQUE, membre de l’Institut, professeur de philosophie au Collège de France, Les Harmonies providentielles, Hachette, éditeur, 1884, p. 119.
3 Chateaubriand, Génie du christianisme, Ire partie, liv. V, ch. VI.
4 Milne- Edwards, Zoologie, p. 239.
5 Michelet, L’Oiseau.
6 OUSTALET, Architecture des oiseaux.
7 Lesson, Traité d’ornithologie, in-8°, Levrault, éditeur
8 Martin, les Nids, p. 30, Henri Gautier, éditeur
9 Lescuyer. Voir aussi Coupin, Les Arts et métiers chez les animaux, Noury, éditeur, 1902.
10 Pouchet, directeur du Muséum d’histoire naturelle de Rouen, Mœurs et instincts des animaux, in-8°, Hachette, éditeur, 1887.